(Texte de Shadoryne, mars 2006)
Soir de brume sur darnassus ; se lève ce blanc voile recouvrant la ville des elfes. Estrée je t’aime murmurais je à cette elfe au port élégant dans sa robe, fourreau noire. Ma main distraitement posée sur sa hanche laisse filler mes sentiments porter par la brume.
Puis une elfe vient a notre rencontre, l’aire égarée, perdue. Je m’étonne, je ne comprends pas…moi qui est un flair si fin…je ne l’ai pas sentie arrivée. Slanesh grogne un peu alors que l’élégante s’approche d’une démarche lente et peu assurée. D’un signe de la main je lui impose silence. Mon blanc lion se tait. Je sers plus fort Estrée passant ma main dans son dos. Elle me tient s’accroche à mon épaule.
« Bonsoir, je…je cherche ma route. Où est le cercle des druides, jeunes elfes ? » Prononça t’elle de sa voie suave et envoûtante. « Que veut-elle ? » me murmure Estrée qui ne parle que le darnassien. Je désigne un endroit éloigné a l’étrangère dont une toile orne le visage. Etrange signe pour un druide. Toujours accrochée l’une à l’autre nous regardons la silhouette de son pas chaloupée continuée sa route a travers la brume. Intriguée, je hume l’air. Mais rien je ne perçois point son odeur. Je fronce les sourcils. Estrée me regarde : « Quelque chose ne va pas ? » « Non laisse. » Je lui souris.
Elle m’invite à la suivre près de la rive du lac. Main dans la main je la suis. J’ai déjà oublié l’apparition. Mon cœur s’enflamme si près d’Estrée. Elle me sourit. Elle m’aime. Nous entrecroisons nos doigts mon regard plongeant dans le siens.
Mais l’apparition nous guette. Nous, ses victimes ne la sentons approchée. Elle nous surprend. Je porte la main à ma lame…mais tant d’araignées. Si nombreuse Estrée s’affaisse mordue par une épeire. Elles sont si nombreuses...J’ai peur. L’inconnue semble être déchaînée. De ses bras ce flot ininterrompu d’araignées…Il y a en à tant. Slanesh rugit prit de désespoir. L’inconnu plante ses crocs dans mon coup. Je vacille, tremblante, les muscles tétanisés, les yeux grands ouvert sur celle qui me domine…Je ne l’ai pas sentie venir…pardon Esrée, mon amour, ma si jolie panthère. J’ai failli.
Puis l’illumination…mère. Mère vient à nous…L’étrangère, notre sœur nous sourit laissant apparaître ses crocs…Elle caresse nos visages tendus dans sa direction. Nous lui sourions…Mère nous a trouvé…Notre sœur l’épeire nous flatte ses mains étreignant nos cous.
La panthère, la tigresse et l’épeire...sœurs parmi les sœurs. Filles de mère la tisseuse.
