L’air vibrait au son plaintif d’une cornemuse, en bas des remparts de Stormwind l’agitation commençait a éveiller colporteurs, marchant et bonimenteur, le soleil était jeune dans le ciel le journée naissante était légèrement fraîche. Combien de fois avait il vécu ce genre d’occasions, Urvan ne s’en souvenait pas… Mais toujours, depuis sa tendre jeunesse jusqu'à ce jour, le rituel était le même, toujours, posant sa cornemuse, d’abord il fit face au nord et s’agenouilla en embrassant son pendentif
« Père, donne moi la force au combat »
Faisant face au sud il reproduit son geste
« Mère, si je meurs accueil moi dans le grand palais »
Faisant face à l’est puis à l’ouest il déclama
« Aïeux, vous qui me regardez depuis le chariot des dieux, jugez mes actes et pardonnez mes fautes »
Le vieux se releva et brandit ces deux poings vers le ciel formant le signe du marteau et d’une voix tonitruante commença à réciter sa prière
« Voyez cela je vois mon père….
Voyez cela je vois mes sœurs et ma mère…
Voyez cela, je vois tous mes anciens, et mes frères,
Voyez cela je vois tous mes ancêtres,
Qui sont assis là et me regarde au combat,
Et voila, voila qu’ils m’appel ici bas,
Et me demande de prendre place a leurs cotés,
Dans le palais de Valla hala,
Là ou les bravent vivent a jamais ! »
En bas des remparts de Stormwind l’agitation se tu un instant, quelques badauds observait le nain debout sur les créneaux, le vieux n’en n’eu cure et resta là a contempler l’étendue qui s’offrait a son regard, il savait qu’au nord, la bas quelqu’un avait besoin d’aide et il lui la fournirait, a présent il était en règle il pourrais manier la hache le cœur léger, sans aucun regret, il fixa les pièces de son armures, les unes après les autres, sangles après sangles jusqu'à l’instant ou sa main caressa le cuir du manche de sa hache, distraitement il fit courir un doigt sur les encoches qu’il avait taillées dans sa jeunesse pour un compte aujourd’hui perdu d’adversaires défait. Il resta là sur le rempart, la journée serait longue et il devait faire le point avant de partir dans cette périlleuse entreprise….
Mais dans toute la ville déja la rumeur s'étendais. Les mercenaires se levent!